Les derniers chiffres-clés sur la lutte anti nuisible

La lutte anti-nuisibles

Des chiffres importants à retenir

Tout d’abord, parlons de ceux qui ont eu recours à un traitement nuisibles. 62% de la population française (sur les 5 dernières années) a été confronté à une invasion de nuisibles, quel que soit celui-ci. Ce pourcentage englobe toutes les régions de France. On estime qu’entre 2017 et 2021, le nombre de foyers impactés par des nuisibles a été multiplié par 2.

Des montants moyens ont pu être dégagés concernant le prix du traitement nuisible.

  • Punaises de lit = 958 €
  • Rats = 627 €
  • Cafards = 583 €
  • Puces = 453 €
  • Guêpes et frelons = 382 €
  • Souris = 379 €

Il faut souligner qu’il existe un surcoût moyen à ces frais de traitement nuisibles (136 €). Il s’agit de celui généré par les foyers qui ont tenté de traiter eux-mêmes le problème. Il faut savoir que cette démarche échoue 1 fois sur 2 et que ces personnes doivent finalement faire appel à une entreprise de traitement des nuisibles.

Les infestations de nuisibles ont été multiplié par 2 durant les 5 dernières années

Par ailleurs, le laps de temps moyen nécessaire à l’éradication des nuisibles est de 2,8 mois. Dans 9% des cas, la durée de traitement a été allongé à plus de 6 mois.

49% des cas traités par une entreprise spécialisée l’ont été en moins d’un mois. Enfin, un chiffre plutôt inquiétant. 71% des personnes interrogées se disent insatisfaites par l’intervention de traitement des nuisibles.

Toutes les régions de France sont touchées par cette recrudescence. Que ce soit pour les rats, les cafards ou les punaises de lit, qui ont alimenté l’actualité ces dernières semaines, l’infestation des nuisibles a été multiplié par 2, voire par 3 pour certaines espèces.

Il existe 4 raisons qui peuvent expliquer ce sursaut de prolifération. 

Le réchauffement climatique

Lorsque les températures dépassent les 20°C, la population des nuisibles augmente. Il faut souligner que l’année 2023 est considérée à ce jour comme la plus chaude jamais enregistrée à ce jour. Bien évidemment, le réchauffement climatique entre dans une grande part dans cette augmentation de la présence des nuisibles. Mais pas seulement.

Une évolution de la réglementation

Depuis 2019, il est interdit d’appâter de manière permanente. Cette façon de traiter les nuisibles concerne les rongeurs. Ceux-ci se sont donc développés depuis lors. De plus, l’année suivante, la fermeture des bâtiments publics pour cause de confinement a suspendu les traitements réguliers contre les nuisibles.

Les échanges internationaux plus soutenus

Une augmentation notable des échanges commerciaux au niveau international a aussi permis l’arrivée de nouvelles espèces, comme la punaise de lit. Le meilleur exemple de ce vecteur de prolifération de nuisibles reste le frelon asiatique, débarqué en 2004 par l’intermédiaire d’un conteneur.

Une mauvaise prise en charge

Par manque de moyens financiers, beaucoup de foyers ont tenté de juguler le problème par eux-mêmes. L’échec de cette solution a amener une multiplication des populations de nuisibles et donc une dispersion de ceux-ci.

Pour mettre en place une solution efficace contre les nuisibles, n’hésitez pas à contacter 3P.